Trouvé sur internet, un article très intéressant !
Pourquoi chercher du travail est un job à temps plein
Lors d’un récent entretien réseau, mon interlocuteur m’a rapporté qu’au Canada, les « demandeurs d’emploi » sont… les entreprises. Les candidats, eux, « offrent des ressources ». Une fois de plus, le pragmatisme de nos amis canadiens nous interpelle. Il est possible, voire même recommandé de mener sa recherche avec cet état d’esprit. Explications.
De la perte à la reconstruction
On ne va pas se mentir, on est entre nous… Rechercher du travail (pardon, « offrir ses ressources ») est un marathon qui demande de la vision stratégique, une réelle méthodologie et une énergie inépuisable !!!
Au début était la perte. Perte d’un travail, d’un statut social, de revenus, mais aussi perte de son identité professionnelle et parfois perte de confiance.
Cette période est passagère si on se tourne rapidement vers les cabinets d’outplacement (pour les plus chanceux), les associations d’anciens élèves ou encore les groupes d’entraide sur le mode associatifs (qui fleurissent et c’est tant mieux). C’est la phase de bilan qui comprend la réflexion sur le marché et un travail sur son offre. Une phase cruciale pour la structuration de sa démarche et pour l’étape suivante. Une phase dense, active, qui remplit les journées.
Un mental de maitre yogi
On a dépassé le choc de la rupture, repris confiance en soi et défini son offre. Il est temps de rentrer dans l’arène… des entretiens réseaux ! Attention, pas le réseau primaire des relations ou anciens collègues (plus ou moins apitoyés sur votre sort). Le vrai réseau secondaire ! Celui qu’on ne connaît pas directement, qu’on appelle « de la part de », qu’on relance activement par mail et téléphone afin de décrocher le Saint Graal : le « rendez-vous réseau » ! Et c’est là que tout se joue. Car toutes les portes ne s’ouvrent pas. Certaines personnes ne répondent pas ? Tant pis pour elles ! Elle se privent du plaisir de « lever le nez du guidon » et d’échanger d’égal à égal avec un pair, qui lui, a le temps de prospecter, de recueillir des informations, de les croiser… Car vous n’êtes pas « en demande » !! Vous réalisez une étude de marché, vous décelez des tendances, vous identifiez des opportunités. Nuance…
Trouvez l’inspiration
Et la magie opère. Car on décroche toujours des rendez-vous ! Quand on s’intéresse à l’autre, qu’on amène habilement les sujets, qu’on adopte un ton différenciant. Alors on rencontre des personnes, curieuses et informées mais aussi bienveillantes et généreuses. On approfondit sa connaissance d’une entreprise et d’un secteur, on polit ses arguments, on se trouve des centres d’intérêts communs, on ressort avec de nouveaux contacts, peut-être une mission… Ce travail d’enquête est certes difficile. Il exige d’être à l’affut, d’oser se vendre, de générer une interaction dynamique. Mais il est incroyablement riche et inspirant. Il suscite de belles rencontres, qui pourront se poursuivre dans le temps ? Il crée une « convergence », renforce votre visibilité et affine votre image de marque sur le marché. Le moment venu quelqu’un s’en souviendra…et une opportunité se présentera. Ou plusieurs en même temps (cela arrive souvent et c’est inversement proportionnel à la loi de Murphy). Une fois en poste, vous garderez de cette période de recherche le souvenir d’un marathon remporté avec ténacité… Et vous trouverez toujours le temps pour accorder un rendez-vous réseau !
Cécile Paillard, Directrice de Communication (aujourd’hui en poste !)